« Plus le pouvoir central porte secours aux citoyens, plus ceux-ci sont enclins à lui reprocher les maux dont ils souffrent » Dans un texte paru en juin 2020 en marge de l'épidémie de coronavirus, Olivier Rey met en lumière le cercle vicieux du rapport gouvernants/gouvernés en France : plus le gouvernement porte secours au … Lire la suite de « Tout est la faute du gouvernement » : le paradoxe français | Olivier Rey
Une autre approche de la Révolution française | Tocqueville
« La Révolution a achevé soudainement, par un effort convulsif et douloureux, sans transition, sans précaution, sans égards, ce qui se serait achevé peu à peu de soi-même à la longue. »
« La bile gouverne partout » | Alain
« La force des méchants, c’est qu’ils se croient bons, et victimes des caprices d’autrui. Aussi parlent-ils toujours de leurs droits, et invoquent-ils perpétuellement la justice; toujours visant le bien à les entendre; toujours pensant aux autres, comme ils disent; toujours étalant leurs vertus, toujours faisant la leçon, et de bonne foi. »
« Les agneaux sont lâchés » | Philippe Muray
« Le mot « paix » ne veut plus dire « victoire du communisme dans le monde entier ». Il veut dire monde entier tout simplement : nouvel ordre mondial, intégration européenne, cohabitation forcée, fraternité obligatoire ente les peuples, suppression de toutes les « discriminations » (jusqu’à la différence des sexes, des âges, des espèces, et plus si affinités). Le nouveau totalitarisme est en grâce. »
Chinaski : l’esprit de contradiction | Charles Bukowski
« Tous les assistants étant anti-allemands, il m’était personnellement impossible d’être jamais d’accord avec eux. Par pure aliénation et penchant naturel à la contradiction, je décidai d’embrasser le point de vue adverse. »
La dictature de l’émotion | Jean-Pierre Le Goff
« Le nouvel individualiste est en fait un « faux gentil » qui ne supporte ni la contradiction ni le conflit, pas plus que le tragique inhérent à la condition humaine et à l’histoire. »
Et toi, c’est quoi ton combat ? | Philippe Muray
« Qui s’étonne de ce problème de parfait retour de refoulé que constitue aujourd’hui, dans la bouche même de nos contemporains, tous pacifistes par définition et par profession, l’emploi systématique, toutes les trois phrases, de verbes prolégomènes comme « lutter », se battre », « gagner », « se bagarrer », « vaincre » ? »